Cette page est destinée à rassembler les textes écrits par d'anciens collègues à l'occasion de la disparition de l'un d'entre eux dont ils étaient proches et dont ils voulaient, ainsi perpétuer la mémoire.
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Georges PLANTIER
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Maurice DELPECH
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Gilbert Le FORT
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Jacques PROVENDIER
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Jacques AYAS
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Robert CHAUMONT
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Guy DUCLOS
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Jean TURCK
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Françoise CONIL
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Yvan DURAND
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Georges PLANTIER nous a quittés
Il s’est éteint le 28 octobre 2017 dans sa 94ème année.
Originaire du Gard, Georges PLANTIER, après des études secondaires brillantes, entre à Polytechnique (promotion 43) et puis à l’Ecole Nationale Supérieure des Télécommunications. Il entre ainsi dans le Corps des Télécommunications, l’un des grands Corps de l’État.La première partie de sa carrière se déroule à la Direction Générale des Télécommunications où il intègre les Lignes Souterraines à Grande Distance (LSGD) qui deviendront les LGD avec l’arrivée des faisceaux hertziens, puis la Direction des Télécommunications du Réseau National (DTRN).
C'est l'époque où le réseau téléphonique a beaucoup souffert de la guerre : sabotages et bombardements. Les télécommunications ne sont pas prioritaires dans la reconstruction de la France. Les plans favorisent d'abord les infrastructures de communications : routes, ouvrages d'art et industrie lourde. Avec humour, Georges PLANTIER racontait les longues réunions des dirigeants de la Direction Générale des télécommunications pour décider s'il fallait d'un ou deux circuits la liaison entre telle et telle agglomération. c'est l'époque du "22" à Asnières ! L'argent est rare et on ne peut décider que pour le très court terme et pas à pas. La quasi-totalité du réseau à grande Distance (le "Réseau National") est alors constitué par des câbles à paires symétriques.
Il faudra attendre le Vème et surtout le VIème Plan pour qu’un effort massif soit fait pour les télécommunications.
Au cours de cette période, Georges PLANTIER a de nombreux contacts avec les industriels dont l’activité est évidemment réduite étant donné la faiblesse des commandes. Il apprécie le dynamisme de la SAT et la grande technicité de ses dirigeants, en particulier Léon PARCÉ et Myron LEBEDINSKY.
En 1954, il entre à la SAT pour travailler avec Louis HENRY, responsable en particulier de l’activité commerciale. Le premier travail que lui confit Louis HENRY est de répondre à une lettre des LSGD se plaignant du retard de fourniture d’un certain matériel par la SAT. C’était lui-même qui avait rédigé cette lettre !
Georges PLANTIER apporte à la SAT ses compétences, sa grande connaissance du milieu des télécommunications et surtout sa facilité de contact.
Ces qualités vont être d’une grande aide pour le développement de l’exportation. Commencée au début des années 1950 avec un contrat obtenu en Argentine, l’exportation se poursuit avec un grand projet de l’OTAN pour réaliser la liaison Italie-Grèce-Turquie. Georges PLANTIER racontait, avec force détails, les nombreuses aventures qu’il vécut avec les Grecs et les Turcs pendant ce projet. A ce moment et plus tard, ses voyages ont souvent été émaillés de problèmes dus à une certaine étourderie : perte de ses bagages notamment !
Puis l’exportation va continuer à se développer pour atteindre environ 50% du chiffre d’affaires à la fin des années 1980. Georges PLANTIER a été un animateur clairvoyant et tenace dans cette aventure.
S’il consacre beaucoup de son temps à l’exportation, Georges PLANTIER ne néglige pas l’activité commerciale en France. En particulier, pendant près de quinze années, il animera les visites dans les Directions Régionales des Télécommunications pour faire la promotion des équipements de la SAT. Ces rencontres (ʺSUTOUR Showʺ) sont l’objet d’exposés par des spécialistes et donne lieu à nombreux échanges fructueux.
SUTOUR Show à Poitiers.
de gauche à droite : MM. SUTOUR, GAUTIER, le Directeur Régional des Télécoms, MM. PLANTIER, DOCKÈS, CROIX, X,Y,Z
Les qualités humaines de Georges PLANTIER étaient connues et appréciées de tous. Il savait résoudre avec diplomatie et sourire les différends, motiver ses troupes, avoir une parole aimable pour chacun. D’une grande culture, il fut ce qu’on appelait ou XVIIème siècle un honnête homme. Il fut un grand dirigeant de la SAT.
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Maurice DELPECH décédé le 27 septembre 2017
Maurice DELPECH nous a quittés le 27 septembre 2017 à l’âge de 72 ans. Il était une grande figure des Chantiers de Raccordement de câbles de la SAT. Il a été inhumé à Salviac dans le Lot après une cérémonie en l’église Saint Jacques à laquelle une assistance très nombreuse était venue lui dire adieu. Sept de ses collègues du raccordement étaient présents.
La présente contribution retrace sa carrière à la SAT et après.
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Maurice DELPECH est entré à la SAT le 4 avril 1964. Sa carrière s’est déroulée au service ʺRaccordement de câblesʺ de la Direction Câbles, dirigé par Robert NICOULEAU, au 16 rue Cantagrel où il devint ingénieur adjoint, puis à la Direction Chantiers au centre de Wissous et enfin à la Câblerie de Montereau.
Il a participé à de nombreux chantiers dans le domaine des câbles de télécommunications, aussi bien en métropole que dans les DOM et à l’étranger. Partout, il est l’un de ceux qui ont fait briller l’image des “Chantiers” de la SAT en France et ailleurs dans le monde.
Il a consacré environ 40 ans de sa vie professionnelle aux métiers minutieux du raccordement des câbles de transmission, qu'il faut accomplir en équipe, en extérieur sans confort, en campagne comme en milieu urbain, et par tous les temps.
Il a concilié en permanence, compétence, rigueur et savoir-faire, dans toutes les conditions de travail : niches en pleine terre, trous d'homme en ville, et campements de chantiers. Il a gravi un à un tous les échelons de compétences du métier s'adaptant aux nombreuses évolutions techniques qui ont jalonné son parcours. Il vivait intensément son métier avec détermination, enrobée d'une modestie discrèment joviale quicaptait naturellement l'adhésion de ses équipes, l'estime de ses collègues et aussi celle de ses clients.
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Maurice DELPECH
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Ses états de service : N°SAT 62398
A son entrée à la SAT Le 1/09/64 : AT1.
Le 1/01/70 : AT2
Le 1/01/73 : AT3
Le 1/07/78 : Chef de travaux (Agent de Maitrise)
Le 1/01/84 : Sous Ingénieur Niv5.3
Puis Ingénieur adjoint
Au début de sa carrière, il participe à de nombreux chantiers sur les câbles à paires symétriques.
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Câbles spéciaux à paires symétriques de Liaisons Urbaines HF destinés à la transmission des émissions radio
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Câbles à paires symétriques (quartes étoile ou à paires combinables), pour lignes "pupinisées" (liaisons longue distance), ou "micables" (capables de transmettre des signaux numériques à 2 Mbits et 8 Mbit/s pour lesquelles il fallait démonter les bobines "pupinsʺ), épissures (avec optimisation des discontinuités et déséquilibres d’impédances), Installation d'extrémités de têtes de câbles, de pots de répéteurs numériques 2 Mbits/s ou 8 Mbits/s.
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Câbles à paires symétriques pour RAU (Réseau d’Appels d’urgence) des autoroutes.
Citons quelques exemples, au début de sa carrière :
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Raccordement du câble Paris-Vierzon, le long de la ligne SNCF, pour la signalisation,
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Raccordement de la ligne de télésurveillance du pipeline partant d’Hassi-Messaoud,
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Réfection totale du réseau téléphonique de la Martinique.
Une équipe des chantiers de raccordement dans le Grand Erg oriental
De gauche à droite :AndréBOURDON, MANIAUD, PESCHIÉRAS, Henri ROUFFIANGE, Fernand LABARRE, André LABARRE et ? (Installation export)
Puis, Maurice DELPECH effectue de long séjours à l’étranger notamment :
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Au Maroc (03/1976 - 12/1977) pour la liaison Rabat-Tlemcen,
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EnAlgérie (03/1980 - 04/1980),
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En Bulgarie, (03/1980 - 04/1980),
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En Tunisie, (01/1983 - 10/1986 pour notamment la liaison Tunis-Sfax-Gabès-frontière Libyenne.
Il travaille également sur les liaisons en câbles coaxiaux (PC 1.2/4.4, 3.7/13.5, 2.8/10.2) pressurisés pour certains, avec épissures, têtes de câbles, et pots ou cuves d'amplification.
Il assure les fonctions de Chef de chantier Raccordements en France sur :
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le réseau de distribution en fibres optiques de Biarritz,
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les réseaux de transport de vidéocommunications 2G à terminaison coaxiales (Plan Câbles).
En 1997, après le transfert de l’activité câbles à la câblerie de Montereau, il vient apporter ses compétences aux équipes de la câblerie. Il y rend de grands services.
En 2004, Maurice prend sa retraite à Salviac dans le Lot.
Travailleur infatigable, d'une grande technicité, Maurice DELPECH, était d'un abord très avenant non dénué d'humour. Tous ceux qui l'ont connu gardent le souvenir d'un excellent collègue.
Maurice figurait parmi les meilleurs éléments de confiance, pour porter haut les couleurs et le savoir faire de la SAT / Direction Chantiers en France et à l'Étranger. Nous lui devons beaucoup.
Maurice DELPECH chez lui à Salviac
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Gilbert Le FORT - décédé le 15 décembre 2016
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Jacques PROVENDIER - décédé le 14 octobre 2016
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Jacques AYAS - décédé le 19 juin 2016
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Robert CHAUMONT - décédé le 20 mai 2016
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Guy DUCLOS - décédé le 12 mai 2016
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Jean TURCK - décédé le 11 mai 2016
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Françoise CONIL - décédée le 24 avril 2016
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Yvan DURAND - décédé le 2février 2016
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Entré à la SAT le 24 septembre 1962, il a travaillé dans le service de Jean CHAVANY où il prit part à la conception de très nombreux équipements développés par la SAT dans les domaines aéronautiques et spatiaux.
Sportif accompli, il a fait partie de l'équipe sportive de la SAT / Paris, au sein de laquelle il s'illustra plus particulièrement dans le domaine de la course à pied. En 1979, il participa au « Marathon de NEW YORK » en compagnie de Michel VOISIN, un collègue de la SAT, scellant ainsi une amitié de près d'un demi siècle.
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Dernière modification : 01.11.2017
