LES COMMUNICATIONS AVEC LES MOBILES.
La fin des années
La situation présente pourrait cependant faire oublier que les démarrages furent lents et difficiles et que certaines personnes considéraient même que les français n’utiliseraient ces technologies qu’avec réticence et pour des applications spécifiques nécessitant la mobilité.
L’histoire des mobiles a pourtant débuté il y a longtemps et
Quarante années se sont écoulées entre le premier téléphone de voiture et l’ouverture du réseau opérationnel de téléphonie mobile à la norme GSM en France avec pour principales étapes :
- 1955 création d’un service de radio-téléphone voiture
- 1973 automatisation du radio-téléphone
- 1973 ouverture de la radio messagerie eurosignal
- 1981 lancement au CNET du projet de numérisation du radio téléphone Marathon
- 1987 lancement à Paris du téléphone de voiture RADIOCOM 2000
- 1992 ouverture du service POINTEL de communications urbaines
- 1992 ouverture commerciale du service GSM sur le réseau public.
L’implication de
Au début des années 90 France Télécom décide la mise en place dans les grandes villes de France d’un service de téléphonie mobile dont les caractéristiques principales se retrouveront dans le GSM à savoir : des terminaux miniatures permettant de téléphoner de la rue, la possibilité de messagerie et une couverture large du territoire. Toutefois les appels « entrants » ne sont pas autorisés ou seulement dans des configurations particulières.
Un réseau pilote est installé à Strasbourg en 1991 et étendu les années suivantes à Paris, Lyon, Bordeaux et les principales villes de France. A cette époque apparaît l’image désormais classique d’une personne dans la rue au milieu de la foule, son combiné téléphonique à l’oreille, en communication avec un monde lointain.
Certes le service offert est encore rudimentaire et incomplet et ceci est une des causes de l’arrêt du service en 1999, mais si l’on considère le montant relativement modeste du coût de l’installation du réseau POINTEL en comparaison du coût des installations des réseaux GSM (rapport 1 à 20) on peut légitimement penser que ce réseau avec quelques centaines de milliers de clients a permis le démarrage de la téléphonie mobile en France et démontré par l’exemple l’intérêt de celle-ci.
Pour
Celui-ci, encore constitué presque totalement à partir de câbles à paires en cuivre commençait son évolution en prenant en compte les nouvelles technologies comme la radio et la fibre optique.
A partir du PABX TELCOM EUROPE et de
Des coffrets de Terminaisons d’Abonnés dérivées des téléphones mobiles POINTEL permettent, dans les locaux de l’abonné, la connexion des postes téléphoniques classiques, des fax ou autres équipements ; ces Terminaisons d’Abonnés sont reliées par radio selon la norme CT2 aux Régies d’Abonnés qui assurent également la concentration du trafic. Les régies d’abonnés sont connectées par liaisons numériques sur câble ou faisceau hertzien au commutateur d’accès via le TELCOM EUROPE qui gère l’ensemble du réseau de distribution.
Ce dispositif, sous le nom de TANGARA RD (RD pour radio distribution) fut mis en œuvre essentiellement à l’exportation (réseaux du Zimbabwe, réseaux de Taïwan, réseaux de Pologne …) car les bandes de fréquence radio disponibles et la réglementation n’autorisait pas son développement en France.