EXPORTATION DANS LA PRINCIPAUTE D’ANDORRE
Dans les années 60/70,
Le développement économique particulièrement important de
Il convenait donc de mettre en œuvre de nouveaux moyens de télécommunication plus modernes, plus fiables et plus économiques permettant de répondre avec souplesse aux besoins du STA (Service des Télécommunications d’Andorre).
Le caractère extrêmement montagneux de
Cette étude complexe, menée par notre Département Ingénierie, et au cours de laquelle de nombreux sites ont été examinés, a conduit à retenir, en accord avec le STA, 2 stations relais de très haute altitude, le Pic Carroï (2317m) et le Pic Maïa (2640m)
Ces 2 pics, constituant l’épine dorsale du réseau FH, permettaient de desservir toutes vallées. Cependant, le Pic Carroï étant quasiment inaccessible, le STA a dû entreprendre d’importants travaux d’infrastructures (voie d’accès et surtout réalisation d’un bâtiment qui a conduit à utiliser les services d’un hélicoptère pour acheminer tous les matériaux de construction et d’infrastructure).
C’est en 1978 que ce premier contrat a été signé à Paris au siège de
Anecdote :
Notre principale difficulté fut de convaincre l’expert suisse M.FREY (plus de 75 ans) qui était beaucoup mieux familiarisé avec les techniques de transmission analogiques par courant porteur, d’où sa grande réticence à engager sa responsabilité auprès du Gouvernement Andorran pour le choix de notre technologie FH numérique. Il avait d’ailleurs déjà établi un rapport en ce sens.
C’est ainsi que j’ai demandé à M.PLANTIER son aide pour convaincre M.FREY de changer de position. Rendez-vous fut pris à Bâle, à son domicile, et après une longue discussion sur le bien fondé de notre projet, une note détaillée « anonyme » concernant les nombreux avantages techniques et économiques d’une solution FH numérique lui fut remis.
Quelques temps après, le Gouvernement Andorran recevait un rapport donnant le feu vert pour notre projet….
En contre partie, M.FREY, soucieux de son image d’expert, nous demanda pour amortir les couts élevés des infrastructures, d’aider le STA à convaincre les PTT français d’accepter la réalisation d’une liaison hertzienne analogique (600voies) France-Espagne transitant par Andorre (Pic Carroï) afin de faire bénéficier
Il fut difficile de convaincre